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Cette rétrospective est la première grande exposition jamais consacrée en France à ce génie artistique.
Né en 1541 en Crète, Domenico Theotokopoulos, dit El Greco, fait son premier apprentissage dans la tradition byzantine avant de parfaire sa formation à Venise puis à Rome.
C’est cependant en Espagne que son art s’épanouit et s’implante durablement à partir de la décennie 1570. Attiré par les mirifiques promesses du chantier de l’Escorial,
l’artiste importe dans la péninsule la couleur du Titien, les audaces du Tintoret et la force plastique de Michel-Ange. Cette éloquente synthèse, originale mais
cohérente par rapport à sa trajectoire, donne à Greco, mort quatre ans après Caravage, une place particulière dans l’histoire de la peinture : celle du dernier
grand maître de la Renaissance et du premier grand peintre du Siècle d’Or.
Ce sont les avant-gardes européennes qui, au tournant des XIXe et XXe siècles, redécouvrent Greco, éblouis par son uvre à la fois fougueuse et
électrique, inscrivant son nom à côté du leur dans le grand livre naissant de la modernité.
R.V. Le Grand Palais
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris
Me. 18-12-19 à 17h45
Grand Palais
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